Quand l’Homme modifie les écosystèmes

Les conséquences des aménagements humains

  • L’Homme aménage l’environnement pour ses besoins, en construisant des villes et des usines, en cultivant des végétaux dans les champs.
  • Par ces actions, il modifie de manière importante l’environnement.
  • La biodiversité végétale est donc extrêmement diminuée.
  • Pour réaliser une culture en champ, on détruit une prairie, qui est un milieu riche en espèces végétales diverses, pour planter une seule espèce : le maïs.
  • Par ailleurs, les épis de maïs étant récoltés à la fin de la saison, le recyclage de la matière organique en humus ne peut se réaliser et les sols sont appauvris en éléments nutritifs.
  • Le premier maillon de la chaîne alimentaire (l’herbe) ayant été remplacé par un autre (le maïs), les producteurs secondaires (les animaux) vont devoir se déplacer ou mourir. La biodiversité animale va donc également changer, voire diminuer, et tout l’écosystème sera modifié.
  • Des solutions peuvent être proposées pour limiter ces impacts négatifs sur l’écosystème.
  • Les bandes enherbées et les bocages permettent de limiter l’impact négatif de la culture en champs sur l’écosystème.
  • L’utilisation du territoire pour des besoins industriels a aussi des conséquences sur l’environnement.
  • Pour son refroidissement, la centrale nucléaire puise de l’eau dans la rivière qu’elle rejette ensuite. Ces rejets augmentent la température de l’eau aux abords de l’usine. Ainsi, à l’embouchure des rejets, d’autres plantes des milieux aquatiques plus chauds peuvent se développer et la chaîne alimentaire s’en trouve modifiée.
  • Ici aussi l’écosystème dans son ensemble est profondément affecté.
  • Des solutions pour valoriser ces rejets d’eau chaude ont été trouvées dans le domaine de l’aquaculture.

Les conséquences de l’exploitation des ressources naturelles

  • Les activités humaines nécessitent de l’énergie et des matériaux de construction, la population augmentant, les prélèvements sont devenus très nombreux et très rapides.
  • Chaque année, l’Homme consomme plus de ressources que la Terre ne peut en produire.
  • L’eau liquide est présente en grande quantité sur Terre, mais elle n’est pas toujours utilisable par l’Homme car elle n’est pas potable et douce.
  • Dès les débuts de l’ère industrielle (1870), les besoins en eau se sont accrus et la surconsommation d’eau potable a fait craindre un épuisement des stocks.
  • Les rejets de nombreux polluants d’origine industrielle ou agricole ont souvent contaminé les eaux de surface ainsi que les nappes phréatiques.
  • On a donc développé des systèmes d’approvisionnement et de rejet de plus grande ampleur.
  • Ainsi sont nées les stations d’épuration et les usines de traitement d’eau potable.
  • Parallèlement, des mesures de restriction sont prises par les communes en cas de sécheresse.
  • Les cuves de récupération des eaux de pluies permettent de réduire les prélèvements dans les nappes.
  • L’Homme tente d’avoir une gestion raisonnée des ressources en eau, c’est le développement durable.
  • Pour obtenir de l’énergie, nous prélevons d’énormes quantités de matières combustibles. Les stocks disponibles deviennent d’ailleurs de plus en plus faibles.
  • Les modifications de l’environnement consécutives à cette exploitation sont importantes, comme le montrent les terrils.
  • Aujourd’hui, on tente d’effacer ces cicatrices du paysage en transformant ces structures en bases de loisirs.
  • Enfin, l’Homme surexploite également la flore et la faune, ressources biologiques, en pratiquant par exemple la pêche industrielle.
  • Des mesures sont mises en place comme l’application de quotas.