Le fonctionnement des sociétés coloniales

information-icon

Bientôt les épreuves anticipées du bac de français ! Dans notre dossier tu trouveras en plus des dates du bac de français 2025, tout pour réussir ton oral de français… 💪

Une organisation sociale imposée par la métropole

  • Quel que soit le statut du territoire, le pouvoir appartient toujours aux fonctionnaires coloniaux (formés dans des écoles spécialisées).
  • Les colonisés sont exclus de l’administration ou n’occupent que des fonctions subalternes. Ils sont aussi privés de droits politiques et soumis à des règles discriminatoires. La généralisation du code de l’indigénat les oblige à servir la puissance coloniale (impôt en argent ou en nature, travail forcé, participation aux armées coloniales, etc.
  • Les sociétés indigènes sont bouleversées :
  • on assiste à une confiscation des meilleures terres dans les colonies d’exploitation pour les confier à des Européens et ainsi mettre en valeur les territoires colonisés ;
  • les paysans chassés se voient donc obligés de travailler pour les colonisateurs ou de partir dans les villes coloniales.
  • Ces dernières sont au cœur du système d’exploitation économique de la colonie. Elles riches, développées, mais aussi marquées par une forte ségrégation sociale.

Une économie coloniale au profit de la métropole

  • Économie coloniale : les colonies doivent fournir des matières à la métropole qui leur fournis en échange des produits manufacturés.
  • La main-d’œuvre coloniale doit donc travailler prioritairement pour l’exportation, dans les plantations, les sociétés de commerce ou les ports.
  • Chaque territoire se spécialise donc dans un type de production.
  • Ce système fragilise les sociétés indigènes, les cultures vivrières étant sacrifiées au profit des denrées tropicales et des cultures industrielles.
  • Le commerce colonial détermine la nature des investissements métropolitains dans les colonies (construction de routes et de voies ferrées par exemple), qui reposent souvent sur du travail forcé.
  • Les dépenses d’investissement restent pourtant modestes, dans la mesure où les colonies ne doivent rien coûter à la métropole.
  • En 1913, les investissements français dans l’empire colonial ne représentent que 10 % des investissements à l’étranger.

Des échanges culturels limités avec la métropole

  • Des structures visant à « civiliser » les colonisés sont mises en place afin d’assurer l’évangélisation, de développer l’enseignement primaire, d’apporter une aide technique, etc.
  • Mais les résultats de l’œuvre sanitaire sont contrastés, car s’il on voit des progrès, ils visent surtout à s’assurer une main-d’œuvre en bonne santé.
  • Les résultats de la politique de scolarisation restent éloignés des objectifs fixés. La politique de scolarisation traduit d’abord la volonté de former des administrateurs et de diffuser l’idéologie coloniale.
  • La colonisation contribue à l’enrichissement de la science : géographie, ethnologie, médecine, etc. La France fonde des instituts Pasteur qui étudient et permettent d’éradiquer de graves maladies épidémiques.
  • Les cultures africaines et asiatiques séduisent artistes et collectionneurs d’art (l’art primitif inspire les peintres du cubisme et du fauvisme).