Constantin : la reconstruction d'un empire méditerranéen sur des bases chrétiennes au IVe siècle
Introduction :
Au IIIe siècle, l’Empire romain est bouleversé par des divisions politiques et sociales qui n’ont de cesse de l’affaiblir. L’empereur Dioclétien décide donc de le diviser en deux entités pour le rendre plus facilement gouvernable. En parallèle, une secte religieuse venue du Proche-Orient se propage dans les élites romaines.
Jusqu’alors persécutés pour leur refus d’honorer l’Empereur comme un Dieu, les Chrétiens vont au début du IVe siècle prendre une place prépondérante dans l’Empire grâce à l’appui de l’empereur Constantin. L’Empire romain va alors rapidement se christianiser et adopter le christianisme comme religion d’État.
Nous nous intéresserons dans un premier temps à la reconstruction de l’Empire sur des bases chrétiennes sous le règne de Constantin, puis nous verrons les multiples divisions qui minent le monde romain pendant les IVe et Ve siècles. Enfin, nous verrons comment l’Empire romain d’Orient va perpétuer l’héritage de Constantin à travers l’Empire Byzantin.
La reconstruction de l’Empire romain sous Constantin
La reconstruction de l’Empire romain sous Constantin
L’Empire romain connait une véritable restructuration sous le règne de Constantin, qui va se présenter comme le nouveau fondateur de Rome au début du IVe siècle, imposant à l’Empire une dimension chrétienne.
Un Empire romain divisé par Dioclétien
Un Empire romain divisé par Dioclétien
Après un siècle de troubles politiques, l’empereur Dioclétien décide en 285 de revoir la division territoriale de l’Empire romain. Il regroupe les provinces pour créer des diocèses, et surtout il partitionne l’Empire en deux entités pour en faciliter la gouvernance : l’Empire romain d’Orient et l’Empire romain d’Occident.
Pour l’administrer, Dioclétien imagine un nouveau mode de gouvernance : la tétrarchie, un gouvernement qui repose sur quatre hommes. Chaque partie de l’Empire est gouvernée par un auguste, qui est épaulé par un césar amené à lui succéder. Dioclétien montre l’exemple et abdique en 305, pour laisser sa place d’auguste à son césar, obligeant son collègue à faire de même.
Après le retrait politique de Dioclétien, les tétrarques s’entre-déchirent pour le pouvoir, ce qui entraîne une guerre civile dans tout le monde romain. L’un d’eux, Constantin, bat son opposant Maxence à la bataille du Pont Milvius, aux portes de Rome, s’assurant ainsi le contrôle total de l’Occident en 312. La légende chrétienne veut qu’au cours de cette bataille, Constantin aurait été aidé par Dieu pour battre son adversaire.
Constantin finit par vaincre son dernier rival en Orient, Lucinius, en 324, lui permettant ainsi d’être l’unique maître de l’Empire romain.
Constantin gagne la bataille du Pont Milvius avec l’aide des anges, Giulio Romano, Vatican, palais apostolique
Constantin, refondateur de l’Empire
Constantin, refondateur de l’Empire
À la tête de l’Empire, Constantin va alors s’appliquer à poursuivre les réformes entreprises par Dioclétien, notamment au niveau de la réorganisation des diocèses et de l’administration de l’Empire. Constantin va également refonder une nouvelle capitale sur le site de l’ancienne ville grecque de Byzance dans un lieu particulièrement stratégique : sur le détroit du Bosphore reliant la Méditerranée à la Mer Noire. La capitale permet de mener des opérations en Orient et de sécuriser les frontières du Nord. Elle prendra le nom de son fondateur et deviendra alors Constantinople. Elle aura vocation à devenir la nouvelle Rome.
L’Empereur mène aussi de nombreuses réformes pour transformer l’Empire et l’adapter à son époque. Il crée une nouvelle monnaie, le solidus (le sou) afin de stabiliser l’économie. Il réforme la société romaine en légiférant sur le commerce des esclaves, sur les mœurs et impose le repos dominical (du dimanche). Ces réformes lui sont guidées par son entourage, très largement chrétien. Alors que le christianisme était persécuté depuis sa naissance (au début du Ier siècle) par les empereurs romains, Constantin légalise cette religion par l’Édit de Milan, en 313.
L’intégration de l’Église à l’État romain
L’intégration de l’Église à l’État romain
En légalisant le christianisme, Constantin permet à cette religion de sortir de l’ombre et aux différentes communautés chrétiennes de l’Empire d’échanger sur leurs différentes pratiques culturelles. L’Empereur favorise la réunion des représentants de ces communautés, les évêques, qui se réunissent en concile à la demande de Constantin, à Nicée, en 325.
Le concile de Nicée permet aux différentes communautés chrétiennes de définir des pratiques religieuses communes et les textes de référence sur lesquels ils appuieront leurs doctrines, afin de former une Église unique. Une confession de foi commune est adoptée et ceux qui la refusent sont excommuniés, considérés comme hérétiques.
Excommunication :
Acte qui consiste à rejeter une personne de la société des croyants.
Hérésie :
On appelle hérésie une croyance qui n’est pas la même que celle proposée officiellement par l’Église.
Avec le concile de Nicée, Constantin fait de l’Église une institution de l’Empire. Il donne des bâtiments publics à l’Église, les basiliques, pour la tenue des cultes. Les juridictions religieuses sont associées aux juridictions de l’administration civile comme le diocèse. Le théologien et père de l’Église Eusèbe de Césarée considère que le royaume de Constantin est à l’image du royaume du Christ dans les cieux.
Pères de l’Église :
Ce sont les principaux personnages ayant œuvré pour instituer l’Église.
Cette politique permet à Constantin de contrôler cette religion et son culte, en faisant de l’Église un organe de l’État romain.
S’il est communément admis que Constantin n’a adopté le christianisme que sur son lit de mort, il vivait dans un environnement fortement influencé par les Chrétiens.
De nombreux pères de l’Église conseillaient Constantin, de même que sa mère, Hélène, qui s’était convertie à la nouvelle religion. En se rendant au tombeau du Christ à Jérusalem, Hélène institua les premiers pèlerinages et le culte des reliques. Elle sera par la suite canonisée sous le nom de Sainte Hélène.
Relique :
Objet relié à une personne sainte faisant l’objet d’une dévotion, d’un culte.
Un Empire chrétien miné par les divisions
Un Empire chrétien miné par les divisions
En rendant officiel le christianisme, les successeurs de Constantin bouleversent l’Empire et le plongent dans de nouvelles divisions religieuses, qui s’ajoutent à un contexte politique déjà compliqué par la pression des peuples dits « barbares ».
La division politique de l’Empire
La division politique de l’Empire
Après la mort de Constantin en 337, ses successeurs sont contraints de diviser le pouvoir car Rome doit faire face à une situation de guerre permanente contre les Parthes, en Perse, mobilisant ainsi une partie des ressources de l’Empire. Théodose (379-395) est le dernier empereur à gouverner tout l’Empire. À la fin de sa vie, il décide de revenir à une répartition de l’Empire en deux entités pour ses fils : l’Empire romain d’Orient et l’Empire romain d’Occident réapparaissent.
La division de l’Empire affaiblit un Empire qui, à partir de la fin du IVe siècle, est la proie d’une pression constante de la part des peuples nomades du Nord du limes, cette frontière qui permet de séparer le monde romain du monde des « barbares ». Ce terme renvoie pour les Romains aux peuples qui ne parlent pas leur langue et qui n’ont pas un mode de vie à la romaine. Ces peuples d’origine germanique demandent à intégrer le monde romain et à s’installer dans les régions au Sud du limes. Les empereurs les intègrent de plus en plus à l’armée romaine pour surveiller les frontières de l’Empire et finissent par dépendre militairement d’eux. Bien que convertis au christianisme, la plupart de ces barbares sont considérés comme hérétiques car ils refusent l’autorité de l’Église romaine officielle.
Les divisions religieuses dans la Méditerranée romaine
Les divisions religieuses dans la Méditerranée romaine
Si la religion chrétienne est acceptée et publique depuis Constantin, elle ne s’est pas diffusée à toute la société, qui dans sa majorité demeure polythéiste. Le christianisme se développe surtout en Orient, dans les villes et les élites sociales, tandis que les populations rurales restent attachées aux traditions romaines anciennes. L’empereur Julien (361-363), bien qu’élevé dans la religion chrétienne choisit d’apostasier et tente de protéger les pratiques religieuses des cultes païens, interdites par son prédécesseur.
L’apostasie :
Le fait de renoncer publiquement à sa religion.
À partir de 380, le christianisme devient pourtant la religion officielle de l’Empire, sous décision de l’empereur Théodose, qui initie également des persécutions à l’encontre des païens. Théodose mène une politique intolérante et fait fermer les institutions les plus représentatives du polythéisme, les temples et les académies philosophiques, comme celles d’Athènes ou d’Alexandrie.
Païens :
Ici, personnes pratiquant la religion romaine traditionnelle et polythéiste.
Pour convertir les masses romaines au christianisme, des missions de conversion sont envoyées dans les provinces de l’Empire, et l’Église s’appuie massivement sur le syncrétisme culturel et rituel, c’est-à-dire qu’elle associe des fêtes et croyances païennes avec des évènements et personnages chrétiens. C’est le cas de la fête de Noël, fixée au 24 décembre au cours du IVe siècle, et qui était à l’origine une fête païenne dédiée au dieu solaire Sol Invictus. Le monde chrétien et le monde romain s’associent de plus en plus, à tel point que Saint Augustin compare la Cité terrestre (l’Empire romain) avec la Cité céleste (le paradis).
L’Église décide ensuite de donner une supériorité aux patriarcats de Rome et de Constantinople par rapport aux trois autres (Antioche, Jérusalem, Alexandrie), afin de lutter contre les pratiques divergentes qui se développent en Orient dans les Églises schismatiques.
Schisme :
Une rupture religieuse liée à une pratique et approche différente du culte.
Ces approches du christianisme, qui s’écartent de l’orthodoxie définie dans les conciles, créent des divisions religieuses mais aussi politiques dans la société romaine.
L’orthodoxie :
Ce qui est conforme à la doctrine définie par les pères de l’Église.
Les hérésies sont combattues avec vigueur mais, c’est surtout l’arianisme, la vision du christianisme promue par l’évêque Arius, qui pose des problèmes à l’État. Largement diffusé dans les élites romaines mais aussi et surtout chez les peuples barbares, l’arianisme fragilise l’Empire en son cœur.
L’Empire à la merci des barbares
L’Empire à la merci des barbares
Au IVe siècle, une dégradation climatique pousse des peuples des steppes de l’Eurasie à migrer vers des régions plus douces. Ces mouvements migratoires inquiètent les tribus germaniques qui peuplent l’autre côté du limes, celles-ci voyant déferler des peuples nomades qui s’installent sur leurs terres.
L’arrivée des Huns (un peuple nomade venu d’Asie) en Europe orientale vers 375 oblige les Goths (une tribu germanique) à quitter leurs terres et à demander refuge auprès de l’Empire romain. L’Empereur accorde l’entrée aux réfugiés, sans les désarmer, mais la situation dégénère et les Goths écrasent l’armée romaine à la bataille d’Andrinople (378).
Affaiblis et voulant arrêter les pillages des peuples barbares qui franchissent le Rhin en 406, les Romains accèdent à leurs demandes et leur proposent des provinces où s’installer, avec le statut de peuple fédéré. Cela signifie que ce peuple doit protéger la frontière de l’Empire en échange de leur accueil sur le sol romain. Cependant, une fois sous le statut de fédérés, les Goths exigent plus de concessions des Romains, et vont jusqu’à mettre Rome à sac en 410.
En 447, Attila, le roi des Huns, envahit l’Empire romain. Il pille l’Empire romain d’Orient avant de se lancer à la conquête de celui d’Occident, provoquant ainsi un nouvel exode massif de peuples germaniques qui franchissent le Rhin pour trouver refuge en Gaule. En 451, Attila est battu par le général romain Aetius à la bataille des Champs Catalauniques en Gaule. Après une dernière tentative infructueuse sur Rome, Attila quitte l’Italie avec un butin énorme. Si ce dernier ne parvient pas à conquérir Rome, il a mis l’Empire romain d’Occident à genoux. Ravagé par les pillages et la guerre, l’Empire est à la merci des peuples germaniques qui se taillent des royaumes en son sein.
Après un second sac de Rome par les Vandales, en 455, le dernier empereur romain Romulus Augustule est déposé (destitué) en 476 par Odoacre, le roi des Ostrogoths : c’est la fin de l’Empire romain d’Occident.
L’Empire byzantin, héritier de la Rome chrétienne
L’Empire byzantin, héritier de la Rome chrétienne
Après la chute de Rome, la partie orientale de l’Empire subsiste autour de la ville de Constantinople, qui devient le centre de la Méditerranée. Après les efforts de restauration d’un empire méditerranéen par Justinien, l’Empire se recentre sur le monde grec et l’Orient.
La restauration justinienne
La restauration justinienne
Les querelles religieuses internes à l’Empire romain d’Orient et les incessantes guerres contre la Perse n’ont pas permis à Constantinople d’éviter la chute de la moitié occidentale de l’Empire. L’avènement de l’empereur Justinien, en 527, marque une volonté de restauration de la grandeur de Rome.
Mosaique représentant l’empereur Justinien, Basilique Saint-Vital, Ravenne ©CC BY-SA 4.0
Justinien souhaite reconquérir les parties de l’Occident qui sont tombées aux mains des barbares et former à nouveau un empire romain qui englobe toute la Méditerranée.
À partir de 533, l’Empereur confie à ses généraux la reconquête de l’Afrique, de l’Italie et de l’Espagne. Ces conquêtes redonnent un semblant de dimension méditerranéenne à l’Empire de Justinien, mais elles restent inachevées et très fragiles.
Le règne de Justinien sera marqué par une politique réformatrice : il fait réécrire le code civil romain, dit Code Justinien. Il souhaite aussi une gouvernance plus verticale du pouvoir, et adopte une politique de centralisation du pouvoir à Constantinople.
Suivant la vision d’Eusèbe de Césarée, Justinien se voit comme l’égal terrestre du Christ dans les cieux, et conçoit donc son pouvoir comme étant absolu, n’hésitant pas à imposer son autorité à l’Église, se faisant appeler tantôt « loi vivante » ou « ami du Christ ».
Sa conception absolutiste et autoritaire du pouvoir lui sera reprochée par son peuple lors de la sédition Nika, en 532 : à l’occasion d’une course de char à l’hippodrome, une rixe se transforme en insurrection générale à Constantinople, que Justinien ne parvient à calmer qu’après avoir eu recours à la force.
Déplorant que pendant l’insurrection, la principale basilique de la ville ait été détruite, Justinien va alors commander sa reconstruction de manière monumentale, faisant édifier le plus grand et le plus audacieux édifice de son temps. La basilique Sainte-Sophie resplendit à l’image du nouveau statut de Constantinople, véritable capitale de la Méditerranée depuis sa fondation, en 324.
Constantinople, la nouvelle Rome
Constantinople, la nouvelle Rome
Constantinople a été fondée par Constantin en 324 sur le site de l’ancienne cité de Byzance.
Dès le début du projet, Constantinople a été pensée comme nouvelle capitale de l’Empire romain, et elle devient très vite la plus grande ville de Méditerranée, comptant entre 500 000 et 800 000 habitants au Ve siècle, alors que Rome se dépeuple suite à sa mise à sac à deux reprises, en 410 et 455.
Toute l’élite de l’Empire y converge et la ville devient à la fois le centre économique, culturel, politique et religieux de tout l’espace méditerranéen dès le IVe siècle. Les empereurs y entreprennent des travaux pharaoniques pour que cette nouvelle Rome soit plus belle que l’ancienne, avec notamment un hippodrome somptueux pouvant accueillir jusqu’à 100 000 spectateurs.
C’est dans le palais, sur les rives du détroit du Bosphore que le centre du pouvoir se concentre. Pensé comme un palais oriental, les empereurs, qui utilisent le titre grec de basileus, y sont considérés comme des égaux de Dieu. Les serviteurs et visiteurs doivent se prosterner devant eux à leur simple vue, comme dans les palais orientaux.
La ville est aussi conçue comme une défense naturelle face aux invasions. Sa position stratégique sur le Bosphore lui permet de contrôler le commerce maritime entre la Mer Méditerranée et la Mer Noire, et de pouvoir ainsi être facilement approvisionnée en cas de siège. La ville est défendue par le mur théodosien, une fortification imposante qui permet de repousser les attaques des ennemis.
Mur théodosien, fortification de Constantinople
Byzance, un empire romain, chrétien et grec
Byzance, un empire romain, chrétien et grec
Après la perte des territoires reconquis à l’époque de Justinien suite à de nouvelles incursions barbares, les basileus de Constantinople vont se détourner de l’Occident pour se concentrer sur la Méditerranée orientale, de culture grecque. Bien que se proclamant de l’Empire romain, les élites abandonnent l’usage du latin et le grec devient la langue officielle de l’Empire dès la fin du Ve siècle.
Affirmant sa spécificité orientale et grecque par rapport à l’ancienne Rome, cet empire sera par la suite appelé l’Empire byzantin, de l’ancien nom de sa capitale. C’est dans cet empire que se développe une nouvelle pratique religieuse, le monachisme : des hommes et femmes s’éloignent de la vie en société pour se rapprocher de Dieu. Cette pratique très orientale sera par la suite exportée en Italie et à tout l’occident, donnant ainsi naissance aux monastères.
Les hérésies et nouvelles pratiques religieuses se développent en Orient, lieu de naissance du christianisme, et les empereurs n’ont de cesse de vouloir les réprimer au nom de l’orthodoxie. Ces politiques autoritaires sont mal perçues dans les provinces éloignées, comme l’Égypte ou la Syrie. De plus, contrôlant un territoire vaste et à cheval sur les trois continents, l’Empire est sans cesse la proie des attaques des peuples voisins. Les Slaves attaquent la partie européenne de l’Empire tandis que les Perses poursuivent leurs assauts sur la Syrie, empêchant les empereurs de repenser à l’Occident.
Peu à peu, cet empire s’éloigne de son passé occidental pour donner naissance à une nouvelle civilisation, de droit romain, de langue grecque et de culture chrétienne.
Jésus-Christ dans une mosaïque byzantine de la basilique Sainte-Sophie, Constantinople
Conclusion :
Constantin a laissé un héritage considérable dans le monde romain en restructurant l’Empire sur des bases chrétiennes. En favorisant le christianisme, il va permettre à cette nouvelle religion de se propager en profondeur dans la société romaine sur toutes les rives de la Méditerranée. Cependant, les profondes tensions dont fait preuve l’Empire romain l’affaiblissent jusqu’à la chute de la partie occidentale de l’Empire, en 476.
En Orient, l’Empire subsiste et perpétue l’héritage de Constantin depuis sa capitale, Constantinople. Si Justinien essaye de restaurer l’Empire en Méditerranée au VIe siècle, ses successeurs se recentreront sur le monde grec, donnant ainsi naissance à la civilisation byzantine.