Crédit image : Pierre Roch Vigneron, 1790
Crédit photo : Joconde database
Avocat en 1781 puis juge en 1782 à Arras, il participa à la rédaction des cahiers de doléances et fut élu député du tiers état en 1789. Il participa ainsi aux états généraux la même année. Il devint le principal dirigeant du Club des jacobins en 1791, défendant la liberté de la presse et d’expression, et critiquant le droit de veto royal.
Surnommé « l’Incorruptible », il devint successivement membre de la Commune insurrectionnelle de Paris, député Montagnard sous la Convention, et leader du Comité de salut public (le gouvernement révolutionnaire) grâce à un programme de démocratie intégrale qui ne cesse de se durcir proposant même la déchéance du roi. Il vota pour la mort de ce dernier lors de son procès. Il souhaitait imposer son idéal de démocratie fondé sur la vertu en instaurant un régime de Terreur en 1793. Le gouvernement révolutionnaire apparu comme la réponse adaptée à ces temps difficiles. Ainsi tous ses opposants furent successivement exécutés : les Girondins, les Indulgents, etc. Il fit également voter le culte de l’Être suprême pour lutter contre la déchristianisation.
L’hostilité à son égard était alors palpable dans l’Assemblée. Déclaré hors-la-loi par celle-ci, il fut arrêté le 27 juillet 1794 et guillotiné le lendemain aux côtés de ses partisans. Sa mort entraîna peu après la fin de la Terreur.
Révolution française (1789-1799) États généraux (1789) Commune insurrectionnelle de Paris (1792) Convention nationale (naissance de la Ire République, 1792-1795) Terreur (1792 puis 1793-1794)