Crédit photo : Moritz Nähr, Austrian National Library, 1930
Né en Autriche dans une famille de la haute bourgeoisie, Ludwig Wittgenstein fait des études de mécanique et d’aéronautique. Il se détourne peu à peu de son orientation première et va suivre dès 1912 les cours de logique et de philosophie du penseur Bertrand Russel à Cambridge.
Après avoir combattu au sein de l’armée autrichienne pendant la Première Guerre mondiale, il présente à Cambridge en 1921 son premier ouvrage qui lui fait office de thèse : le Tractatus logico-philosophicus qui sera la seule œuvre publiée de son vivant. Il enseigne à l’université à partir de 1930, puis se retire dans le calme d’une hutte sur la côte irlandaise jusqu’à la fin de sa vie, en 1951.
Tractatus logico-philosophicus - (1921) Investigations philosophiques - (1953 (posthume)) De la certitude - (1976 (posthume))
La philosophie linguistique de Ludwig Wittgenstein change radicalement au cours de sa vie. Sa thèse initiale dans le Tractatus logico-philosophicus consiste en une réflexion sur le langage et sa capacité de représentation, mais dix ans plus tard, il revient sur ses positions et considère le langage non plus comme représentant d’une réalité mais uniquement du point de vue de sa fonction de communication : que le langage fasse sens ou non n’a plus d’importance, seule sa dimension communicative compte.
« Les limites de mon langage signifient les limites de mon propre monde. »
« Ce qui peut-être dit, peut être dit clairement ; et ce dont on ne peut parler, il faut le passer sous silence. »
« La logique n’est pas une théorie, mais une image réfléchie du monde. »