Scientifique
Lavoisier
Biographie

Antoine Laurent Lavoisier naît le 26 aout 1743, à Paris, dans une famille aisée mais il perd ses parents à 5 ans, et hérite de leur grande fortune. À 11 ans, il commence à étudier la chimie, la botanique, l’astronomie et les mathématiques au collège des Quatre-Nations, à Paris. En 1761, il s’inscrit à la faculté de droit, où il obtient le baccalauréat en droit, et la licence. Il s’inscrit ensuite au barreau de Paris, mais il ne plaidera jamais. Durant ses études de droit, il s’intéresse aux sciences naturelles, et à la politique française. En 1770, il devient fermier général (gestionnaire des finances), c’est ce qui lui permet de mener à bien ses principales découvertes scientifiques en chimie.
En 1772, Lavoisier démarre une recherche de plusieurs années, sur la combustion.
En 1775, il crée la Régie Royale des Poudres et Salpêtres, où en tant que régisseur, il s’occupe d’améliorer la production de la poudre à canon.
Durant la révolution française, il est arrêté et accusé d’avoir amassé de l’argent contre l’intérêt du peuple. Il est guillotiné le 8 mai 1794, à Paris.

Bibliographie sélective

Mémoire sur la nature du principe qui se combine avec les métaux pendant leur calcination et augmente leur poids, Lavoisier - (1775)
Instruction sur l'établissement des nitrières et sur la fabrication du salpêtre, Lavoisier - (1777)
Mémoire sur la combustion en général, Lavoisier - (1778)
Mémoire sur la chaleur, Lavoisier - (1780)
Méthode de nomenclature chimique, Lavoisier, CL. Berthollet, et autres - (1787)
Traité élémentaire de chimie, Lavoisier - (1789)

Œuvre

Lavoisier est le père de la chimie moderne. Il découvre le phénomène de la combustion, qu’il explique en 1778. Il a prouvé le principe de conservation de la masse : lors d’une réaction chimique, même si la matière change d’état, la masse totale des réactifs et produits reste la même, entre le début et la fin de la réaction, d’où la phrase célèbre « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » qui lui est attribuée.
En 1779, il décrit la composition de l’air, en donnant des noms aux éléments qui le composent : l’oxygène et l’azote.
À partir de 1780, il fait des expériences sur la respiration animale et végétale, il montre alors que l’air expiré est différent de l’air inspiré. Il explique également le rôle du dioxygène dans la formation de la rouille.
Il démontre aussi avec Laplace, que la chaleur n’est pas un fluide, mais le résultat de l’agitation des molécules. Il élabore avec Claude Louis Berthollet une nomenclature qui sert de base au système moderne en chimie, à l’origine du tableau périodique des éléments actuel.