Crédit photo : John Watkins, 1865
John Stuart Mill est né en 1806 à Londres. Dès son plus jeune âge, il maîtrise le latin et le grec et lit avec aisance les grands auteurs antiques. Il s’intéresse à l’économie dès l’adolescence.
En 1822, il entre à la compagnie des Indes où travaille son père, le fameux historien économiste et philosophe James Mill. Il collabore très vite avec le philosophe Jeremy Bentham (1748-1832) et écrit avec lui le Traité du témoignage en justice. Par la suite il est sollicité en tant que journaliste dans de nombreuses revues socialistes libérales et radicales.
Élu à la Chambre des communes en 1865, il défend le droit de vote des femmes, devenant un des précurseurs du féminisme en Angleterre. Il écrit également de nombreux articles en faveur de l’abolition de l’esclavage aux États-Unis. Il meurt en 1873 à Avignon.
Principes d’économie politique - (1848) La Liberté - (1859) L’Utilitarisme - (1861) Auguste Comte et le positivisme - (1865)
La philosophie de Mill repose essentiellement sur le courant de pensée morale que l’on appelle l’utilitarisme, courant développé par Jeremy Bentham dont la lecture avait marqué le philosophe à l’adolescence. L’utilitarisme suppose qu’une action est bonne dans la mesure où elle contribue au bien commun. Autrement dit, le bien d’autrui doit l’emporter sur les intérêts personnels. John Stuart Mill explicitera cette thèse dans son œuvre L’Utilitarisme, parue en 1861.
« Le socialisme est la forme moderne de la protestation qui, à toutes les époques d’activité intellectuelle, s’est élevée, plus ou moins vive, contre l’injuste répartition des avantages sociaux. »
« Le bonheur n’est pas un but qu’on poursuit âprement, c’est une fleur que l’on cueille sur la route du devoir. »
« La liberté de l’individu doit être ainsi bornée : il ne doit pas se rendre nuisible aux autres. »