Crédit image : Francesco Solimena, 1804
Né en 1668 à Naples dans une famille très modeste de huit enfants, Giambattista Vico (ou Giovan Battista Vico) fait ses études dans une école jésuite où on lui enseigne la philosophie, le droit et l’histoire. Après quelques années comme précepteur, il devient professeur de rhétorique dès 1699 à l’université de Naples.
Il commence à écrire et publie en 1728 son ouvrage principal : La Science nouvelle, ainsi que son autobiographie, qui ne rencontreront qu’un piètre succès. Il finira sa carrière comme historiographe à la cour de Charles III, roi de Naples, et mourra en 1744 après une dernière réédition infructueuse de La Science nouvelle.
La Méthode des études de notre temps - (1708) La Science nouvelle - (1728) Vie de Giambattista Vico écrite par lui-même - (1728)
Longtemps ignoré de son temps, on connaît aujourd’hui Vico comme le penseur qui donna à l’histoire une portée philosophique et métaphysique. En effet, il affirme dans son œuvre que la nature et les phénomènes physiques nous échappent, mais que l’Histoire, elle, est faite par les hommes, et ne peut dès lors ne nous être qu’accessible.
Sa pensée influencera de nombreux philosophes, comme Auguste Comte ou Friedrich Hegel, mais aussi le célèbre historien Jules Michelet, qui traduisit son œuvre en français en 1824.
« L’imagination n’est rien d’autre qu’une mémoire dilatée et composée. »
« La nature des peuples est d’abord cruelle, puis sévère, puis clémente, puis délicate et, pour en finir, dissolue. »