Crédit photo : Auteur inconnu, 1860
©Archives fédérales allemandes
Connu comme le pionnier du socialisme allemand, il est le fils d’un riche négociant en soie. Son père veut l’orienter vers le commerce, mais Ferdinand préfère les sciences. Il étudie aux universités de Breslau et de Berlin la philosophie, la philologie et l’archéologie et se lie avec Heinrich Heine, grand écrivain allemand. Il est également le disciple de Hegel. C’est lors d’un voyage à Paris en 1845 qu’il fréquente les socialistes français.
Il fonde en 1863 le premier mouvement socialiste européen, l’Association générale des travailleurs allemands (ADAV). C’est un proche de Marx, dont il va pourtant s’éloigner en s’engageant dans une approche réformiste du socialisme. Contrairement à la théorie marxiste, il considère l’État comme garant du droit et de la justice. Par ailleurs, il plaide pour l’unité allemande et écrit différents discours et plusieurs brochures en faveur de cette cause. Condamné à plusieurs reprises pour ses idées, il déploie une énergie qui nuit à sa santé. Il se rend en Suisse pour se soigner en 1864 et retrouve Hélène von Dönniges, la femme qu’il aime mais dont le père a refusé qu’il l’épouse. Il provoque alors son fiancé et son père en duel à Genève le 28 août. Il est mortellement blessé durant le combat et meurt quelques jours plus tard.
Révolution allemande