Crédit image : Nicolas Copernic, artiste inconnu, 1580
Si le chanoine polonais (membre du clergé) Copernic commence des études d’art, de médecine et étudie l’économie, il se passionne pour l’astronomie qu’il étudie à l’université de Bologne. De retour en Pologne, il reste chanoine mais s’adonne en parallèle à cette science. Il découvre que, contrairement à la pensée commune héritée de Ptolémée qui prône le géocentrisme (qui dit que la Terre serait le centre de l’univers), c’est la Terre qui tourne sur elle-même avec les autres planètes, autour du Soleil. Il prône donc l’héliocentrisme. Il affirme également que la Lune est un satellite de la Terre. Il fait donc circuler ses premières théories sous le manteau et en latin en 1512-1513 auprès des scientifiques et quelques initiés, dans son manuscrit De hypothesibus motuum caelestium a se constitutis commentariolus. Mais sa théorie complète ne sera publiée que posthume pour éviter le courroux de l’Église en 1543, dans son ouvrage De revolutionibus orbium caelestium. Il verra tout de même le premier exemplaire juste avant de s’éteindre le 24 mai 1543. Il est le père de l’astronomie moderne.
Héliocentrisme