Philosophe
Claude Lévi-Strauss
Biographie

Crédit photo : UNESCO, Michel Ravassard, 2005
©Michel Ravassard / UNESCO

Claude Lévi-Strauss est né à Bruxelles en 1908. Il se destine d'abord à l'enseignement de la philosophie, jusqu’à ce qu'en 1934 une autre voie s’offre à lui : il est nommé membre d’une mission universitaire au Brésil. Il parcourt dès lors l’Amazonie pendant cinq ans où il se découvre une vocation d’ethnologue et fait de nombreuses enquêtes sur le terrain.

Cette mission s'achève lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale et qu'il est sommé de rentrer en France pour combattre. Le gouvernement de Vichy le répudie en 1940 et l'ethnologue doit se réfugier aux États-Unis, où il enseignera jusqu'en 1945, date de la Libération et de son retour en France. Il occupe alors successivement les fonctions de sous-directeur du musée de l’Homme, de directeur d’études à l’École pratique des hautes études, de professeur au Collège de France et ce jusqu'à son départ en retraite en 1982. Il est élu à l’Académie française en 1973, et meurt, presque centenaire, en 2009.

Bibliographie sélective

Les Structures élémentaires de la parenté - (1949)
Tristes Tropiques - (1955)
Anthropologie structurale - (1958)
Mythologiques

  • (1964-1971)
Œuvre

Claude Lévi-Strauss s'est attaché toute sa vie à cerner ce qu'est et ce qui fait l'Homme. On le considère comme le père du structuralisme, théorie qui consiste en l'étude approfondie des relations sociales et de leurs mécanismes conscients comme inconscients. Il définira ce mode de pensée dans Anthropologie structurale, publié en 1958. L’anthropologue s'est aussi révélé être un écrivain talentueux de l'Académie française avec son roman Tristes Tropiques, paru en 1955.

Citations

« Le savant n’est pas l’homme qui fournit les vraies réponses, c’est celui qui pose les vraies questions. »

« L'anthropologie est une discipline dont le but premier, sinon le seul, est d'analyser et d'interpréter les différences. »

« Ce qui empêche l'homme d'accéder au bonheur ne relève pas de sa nature, mais des artifices de la civilisation. »