Le mot « pouvoir » renvoie d’abord à la capacité et à la possibilité de faire quelque chose. Il se définit également comme la domination que l’on peut exercer sur quelqu’un de façon à obtenir de lui un certain comportement. Ce type de pouvoir peut être d’ordre moral, physique ou psychologique et exige toujours une forme de contrainte. Sur le plan politique, le pouvoir est l’autorité souveraine représentée par le gouvernement. Il est aussi incarné par le peuple dans un régime démocratique. Mais l’autorité politique pose toujours la question de sa légitimité.
Aussi, les sociologues ont-ils tenté de démontrer les trois fondements du pouvoir :
- le pouvoir traditionnel, basé sur le respect des coutumes ;
- le pouvoir charismatique, impliquant que le dirigeant soit un grand personnage et qu’on lui obéisse par dévouement ;
- et enfin le pouvoir nécessaire, exercé par ceux qui font preuve de compétences pour instaurer leur autorité.
Le pouvoir est considéré comme légitime à la condition qu’il soit exercé dans le cadre du droit. Montesquieu dans De l’esprit des lois montre l’importance de la séparation des pouvoirs (judiciaire, législatif et exécutif) pour éviter tout abus.
« Le consentement des hommes réunis en société est le fondement du pouvoir. Celui qui ne s’est établi que par la force ne peut subsister que par la force ».
Denis Diderot
« Il est presque impossible de traiter du pouvoir sans traiter du savoir. Les formes diverses que peut prendre le gouvernement des hommes découlent en partie de l’idée qu’ils se font de l’univers. »
Maurice Druon
« Le pouvoir correspond à l’aptitude à agir, et à agir de façon concertée. »
Johanna Arendt ditHannah Arendt