Les Précieuses ridicules est une comédie en un acte et en prose de Molière. La première représentation a eu lieu le 18 novembre 1659.
Molière s’est inspiré d’une comédie de Scarron intitulée L’Héritier ridicule ainsi que des Lois de la galanterie de Charles Sorel. Ce dernier y fustige le beau parler et le bel esprit des précieuses.
La Grange : Amant rebuté. Du Croisy : Amant rebuté. Gorgibus : Bon bourgeois. Magdelon : Fille de Gorgibus, précieuse ridicule. Cathos : Nièce de Gorgibus, précieuse ridicule. Marotte : Servante des précieuses ridicules. Almanzor : Laquais des précieuses ridicules. Le marquis de Mascarille : Valet de La Grange. Le vicomte de Jodelet : Valet de Du Croisy. Deux porteurs de chaise : null Voisines : null Violons : null
La farce : Avec Les Précieuses ridicules, Molière se montre fidèle à la tradition de la farce qu’il remet à la mode. L’intrigue consiste en un mauvais tour qu’on joue à quelqu’un pour s’en venger. Le comique utilisé : le bâton, le masque à la farine, le chant… Satire des précieuses : Cette comédie de mœurs est une satire des ridicules (ici les précieuses) et des raisons qui les provoquent. Molière fustige ses contemporains. Avec Les Précieuses ridicules, il s’attaque à l’excessivité de certaines précieuses et aux provinciales qui tentent de singer les Parisiennes.
Magdelon et Cathos, la fille et la nièce de M. Gorgibus, un bourgeois, sont deux pédantes qui ne rêvent que d’une chose : être entourées de beaux esprits, de gens à la mode, de gens qui utilisent un langage prétentieux.
Scène 1
Scène 1
La Grange et Du Croisy rencontrent Magdelon et Cathos qui les accueillent mal. Ils décident de se venger : La Grange propose de les piéger avec l’aide de son valet, Mascarille, un homme extravagant qui se prend pour un bel esprit.
Scènes 2 et 3
Scènes 2 et 3
Gorgibus demande à Magdelon et Cathos pourquoi La Grange et Du Croisy sont mécontents de leur visite.
Scène 4
Scène 4
Magdelon et Cathos expliquent à Gorgibus qu’elles ne veulent pas se marier avec des hommes sans « galanterie ». Elles n’ont qu’une idée en tête : vivre une histoire romanesque comme dans les romans de Mlle Scudéry. Gorgibus ne comprend rien à ce qu’elles racontent, mais une chose est certaine pour lui : soit elles seront mariées, soit elles iront au couvent.
Scène 5
Scène 5
Magdelon et Cathos imaginent et rêvent que Gorgibus n’est ni leur père ni leur oncle.
Scène 6
Scène 6
Marotte la servante annonce l’arrivée du Marquis de Mascarille.
Scènes 7 et 8
Scènes 7 et 8
Mascarille arrive et se repose en attendant Magdelon et Cathos.
Scène 9
Scène 9
Mascarille encense Magdelon et Cathos avec des compliments. Il leur dit qu’il les présentera à « une Académie de beaux esprits ». Il récite des vers, puis chante, et n’oublie pas de vanter ses habits. Les filles aiment ça et sont admiratives.
Scènes 10 et 11
Scènes 10 et 11
Le vicomte de Jodelet arrive et se présente comme un vieil ami de Mascarille. Les deux se complimentent mutuellement sur leurs exploits de guerre et montrent leurs cicatrices aux jeunes filles, puis ils prennent la décision de donner un bal.
Scène 12
Scène 12
Mascarille danse avec Magdelon et Jodelet avec Cathos.
Scènes 13 et 14
Scènes 13 et 14
La Grange et Du Croisy entrent et frappent Mascarille et Jodelet.
Scène 15
Scène 15
La Grange et Du Croisy révèlent aux deux précieuses que Mascarille et Jodelet sont leurs valets.
Scènes 16 et 17
Scènes 16 et 17
Magdelon et Cathos se plaignent à Gorgibus du tour qui leur a été joué. Gorgibus réplique que c'est à cause d’elles et de leur impertinence que cela est arrivé. Mascarille et Jodelet sont jetés à la porte. Gorgibus est en colère contre sa fille et sa nièce.
« LA GRANGE :
L’air précieux n’a pas seulement infecté Paris, il s’est aussi répandu dans les provinces, et nos donzelles ridicules en ont humé leur bonne part. »
Scène 1
« MASCARILLE :
Les gens de qualité savent tout sans avoir jamais rien appris. »
Scène 9« MASCARILLE :
Pour moi, je tiens que hors de Paris il n'y a point de salut pour les honnêtes gens. »
Scène 9« MASCARILLE :
[…] allons chercher fortune autre part ; je vis bien qu’on n’aime ici que la vaine apparence, et qu’on n’y considère point la vertu toute nue. »
Scène 16