La France et ses territoires transfrontaliers

information-icon

Les épreuves de l’examen du bac sont pour “demain”. Consulte notre dossier pour tout connaître des coefficients du bac, le calcul des notes, les dates du bac 2025… pour te préparer à ton examen au mieux 💪

Des territoires qui bénéficient d’aides de l’UE

  • La réalité des zones transfrontalières, ce sont des tracés qui ont varié au fil du temps et qui ont souvent été l’objet de conflits.
  • Ces aléas ont conduit à des proximités linguistiques et culturelles. La frontière a toujours été un lieu de passage majeur des hommes et des marchandises.
  • Les flux transfrontaliers actuels sont de grande ampleur et de nature différente. La majorité se fait entre pays frontaliers. Les autres sont des flux de transit.
  • À ces flux de marchandises s’ajoutent des flux quotidiens de travailleurs et des flux plus occasionnels, touristiques.
  • La majorité des travailleurs transfrontaliers français travaille en Suisse et au Luxembourg. Viennent ensuite dans l’ordre l’Allemagne et la Belgique. L’Espagne ne représente que 1 % de ces travailleurs frontaliers.
  • Les hommes sont plus nombreux que les femmes à assurer ces déplacements.
  • Les trajets se font essentiellement de la France vers les pays frontaliers, les flux inverses sont beaucoup moins importants.
  • La libre circulation des biens et des personnes est l’un des fondements de la construction européenne. Elle est garantie par l’article 45 de la Charte européenne des droits fondamentaux (2000).
  • Un produit légalement commercialisé dans un État membre peut l’être dans tous les autres selon le principe de « reconnaissance mutuelle ».
  • Aujourd’hui, les territoires transfrontaliers sont intégrés dans la politique européenne de coopération territoriale.
  • Cette politique a débuté en 1989 et se poursuit aujourd’hui avec un programme qui s’échelonne de 2014 à 2020.
  • Cela donne lieu à de multiples appellations : eurorégions, eurodistricts, eurocités, eurométropoles, groupements eurorégionaux de coopération territoriale (GECT)…
  • Dans le cadre de la coopération transfrontalière 2014-2020, neuf programmes concernaient la France, pour un budget total d’environ 1,5 milliard d’euros investi par l’UE sur six ans.
  • L’Est était prioritaire avec six projets. Le travail s’est effectué en suivant 4 objectifs (sur les 11 définis par l’UE) :
  • la recherche, le développement technologique et l’innovation ;
  • la compétitivité des petites et moyennes entreprises ;
  • la transition énergétique ;
  • l’éducation, la formation et l’emploi.

Des dynamiques différenciées

  • Le sud transfrontalier français concerne les relations France/Espagne et France/Italie.
  • Du côté espagnol, la chaîne de montagne des Pyrénées ne facilite pas le passage.
  • La circulation des marchandises est intense mais les migrations quotidiennes liées à l’emploi se trouvent limitées par le relief mais aussi par l’offre moins grande que dans l’Est de la France.
  • La coopération transfrontalière existe néanmoins, même si elle reste modeste en terme de domaines et de personnes concernées. Six GECT de taille très différentes se superposent.
  • D’autres raisons peuvent être avancées pour expliquer le timide développement transfrontalier dans cette région.
  • Le caractère rural d’une grande partie du territoire et le faible nombre de métropoles.
  • Les territoires de part et d’autre de la frontière qui sont hétérogènes dans le domaine économique.
  • La plus grande coopération transfrontalière concerne les espaces naturels protégés.
  • Le territoire transfrontalier franco-italien est donc un enjeu important dans la perspective des bouleversements climatiques.
  • Les coopérations sont plus abouties dans l’est et le nord-est.
  • Cette région transfrontalière pour l’instant plus dynamique que les deux précédentes s’étend du lac Léman à Lille.
  • Les déplacements quotidiens liés à l’emploi y sont plus importants que dans les autres territoires transfrontaliers.
  • Le développement économique est également partagé de part et d’autre de la frontière.
  • La Grande Région regroupe des territoires français, allemands, belges et luxembourgeois.
  • 11 millions d’Européens y vivent.
  • PIB de 390 milliards d’euros (chiffres 2017).
  • La Grande Région est devenue un groupement européen de coopération territoriale (GECT) en 2010.
  • Ce territoire coordonne des actions diverses en plus du domaine économique : l’innovation, la coopération universitaire, le tourisme et la culture, la santé.
  • La Grande Région a été capitale européenne de la culture en 2007.