L’instauration de la République et de la démocratie parlementaire (1870-1875)
Une République née de la guerre
Une République née de la guerre
- L’Empire français déclare la guerre au royaume de Prusse le 19 juillet 1870 : fait prisonnier, Napoléon III capitule le 2 septembre 1870 : c’est la naissance de la IIIe République et la fin du Second Empire.
- L’armistice est signé le 28 janvier 1871 après un siège éprouvant enduré par la ville de Paris.
- La droite royaliste, favorable à la paix, remporte les élections à l’Assemblée nationale : elle élit ensuite le royaliste Adolphe Thiers « chef du pouvoir exécutif de la République française ».
- Adolphe Thiers accepte les conditions de paix difficiles imposées par la Prusse : l’humiliation est cuisante, notamment pour le petit peuple.
Une République confrontée à la guerre civile : la Commune de Paris
Une République confrontée à la guerre civile : la Commune de Paris
- La ville de Paris se soulève le 18 mars 1871 : le gouvernement (les « Versaillais ») doit fuir Versailles.
- La Commune de Paris (assemblée d’environ 80 membres) est proclamée le 26 mars 1871 ; ses partisans sont appelés les « Communards ».
- Des mesures symboliques d’importance sont adoptées : liberté de la presse, séparation des Églises et de l’État ; et instruction laïque, gratuite et obligatoire.
- Paris est assiégée par l’armée versaillaise commandée par Patrice Mac Mahon : ce dernier parvient à reprendre la capitale au cours de la « semaine sanglante » (21 ou 28 mai 1871).
Des Républicains à la conquête de la République
Des Républicains à la conquête de la République
- Suite à l’écrasement de la Commune, Adolphe Thiers est élu président de la République avant de céder sa place à Patrice Mac Mahon en 1873.
- Ce dernier mène une politique fondée sur le conservatisme social et politique.
- Face à l’intransigeance de ce régime, les républicains remportent les votes des monarchistes modérés.
- S’ensuit le vote des lois qui forment la constitution de la IIIe République : mise en place d’un régime parlementaire qui confie des pouvoirs étendus au président de la République.